Solution du Bazar qui se trouvait dans la rue d’ imin N’Oualoud
La rue d’imin N’Oualoud est parmi les rues les plus anciennes de la Kasbah de Taourirt. C’était le centre commercial, économique et culturel de toute la région. Cette rue mène vers la place qui porte le même nom et où se rencontre la population riverains de SKOURA, IDALSANE ,FINT,AIT BOUDLAL etc. avec celle de Taourirt , des régions arabes ou chleuhs et la communauté juif qui vivait à la Kasbah, c’était le temps de la vrai cohabitation ou règne entente et respect mutuel. D’après MAHJOUB YACOUT, cette place était très florissante et animée on y organisait fêtes de mariages, cérémonies d’ALHADRA , spectacle d’AHOUACH et où toute la population venait pour s’approvisionnait en denrées alimentaires de premières nécessités tel le sucre, le thé ,l’huile et en légumes et fruits des oasis disparus. Au cours de temps la rue et la place ont connu des changements énormes par l’arrivée d’une nouvelle population qui a occupé les anciennes maisons dont les habitants d’origine l’ont quitté pour des quartiers nouveaux hors de la Kasbah, seul les nécessiteux sont restés sur place. Les Bazars et les Cafés ont vu le jour pour répondre aux besoins des visiteurs marocains et étrangers.
Le Bazar qui se trouvait dans cette rue était une fabrique qui appartenait à une famille juive au nom de AIT TAKOUJDAD spécialisée dans le traitement de cuirs et la fabrication des chausseurs. Après, son départ vers la Palestine monsieur ADDAD ALI (Le grand boucher de Ouarzazate je vais y revenir dans un article) qui était un homme simple malgré sa richesse aimant l’humour et les blagues l’achetée et il a transformée en Café que Monsieur BIHI dit QASSI gère avec ferveur. Ce Café est devenu célèbre par sa clientèle qui se rassemble dedans autour d’un verre de thé pour des discussions sur le sport ,le cinéma ,la poésie , les préoccupations des habitants etc. . Par la suite en 1985 un commerçant venant de Fez au nom de SUNNI ABDELMALEK l’a loué pour le transformer en BAZAR jusqu’à sa fermeture.
